L’Enlèvement au sérail
Die Entführung aus dem Serail
Wolfgang Amadeus Mozart
L’Enlèvement ou règne faux exotisme et esprit juvénile caractéristique du jeune Mozart.
Dates
Laurence Equilbey | direction
Florent Siaud | mise en scène
Romain Fabre | scénographie
Jean-Daniel Vuillermoz | costumes
Nicolas Descoteaux | lumières
Eric Maniengui | vidéo
Jessica Pratt | Konstanze
Amitai Pati | Belmonte
Ante Jerkunica | Osmin
Lunga Eric Hallam | Pedrillo
Manon Lamaison | Blonde
Uli Kirsch | Selim
Insula Orchestra
Accentus
En quelques mots
Longtemps peu représenté, L’Enlèvement au sérail est aujourd’hui reconnu comme l’une des pages importantes du catalogue lyrique mozartien. Les disparités de style jadis reprochées sont désormais saluées comme la marque d’une plaisante diversité où la noblesse de ton et la virtuosité de Constance s’harmonisent au pétillant entrain de Blonde et à l’irrésistible drôlerie d’Osmin. La place singulière de L’Enlèvement tient au fait que, situé à la charnière de deux périodes – Mozart a alors 26 ans –, on y décèle à la fois la spontanéité de la jeunesse et la maîtrise d’une écriture déjà épanouie.
Le livret est l’aboutissement d’une longue série de plagiats littéraires à partir de modèles anglais (Dryden) et français (Marmontel). Le sujet, traité en « turquerie », illustre en fait le thème très sérieux du monopole des grands sentiments, thème cher aux Encyclopédistes français. Faux exotisme mais délicatesse et tendresse irrésistibles, un cocktail dont saura se souvenir quelques années plus tard Rossini.
Nouvelle production
Coproduction Théâtre des Champs-Élysées | Insula Orchestra
En partenariat avec france.tv