Orchestre de chambre de Paris
Gábor Káli direction
Tabea Zimmermann alto
L’alto de Tabea Zimmermann et la baguette de Gábor Káli pour célébrer le centenaire Kurtág.
Dates
Beethoven Symphonie n° 4 en si bémol majeur, op. 60
Kurtág Mouvement pour alto et orchestre
Signes, jeux et messages, extraits
Bartók Divertimento, premier mouvement
Schubert Symphonie n° 8 en si mineur, « Inachevée », D. 759
En quelques mots
Le Mouvement pour alto et orchestre est une œuvre de jeunesse de Kurtág, dont on fête en 2026 le centenaire de la naissance.
Elle manifeste une forte influence de son compatriote et prédécesseur Bartók, tout en convoquant quelques souvenirs de Beethoven ou Brahms. Cette « ballade romantique », selon son auteur, entremêle puissants passages orchestraux et interventions virtuoses d’un soliste considérablement mis au défi dans son registre aigu. Tabea Zimmermann est l’interprète rêvée de cette partition : elle a été la dédicataire de « … eine Blume für Tabea… » des Signes, jeux et messages de Kurtág. À la baguette, un autre Hongrois : Gábor Káli, qui avait déjà donné un programme slave à la tête de l’Orchestre de chambre de Paris en 2024. Les autres œuvres de Schubert, Bartók et Beethoven qu’il dirige prolongent également l’hommage à Kurtág. La découverte de la Symphonie « Inachevée » de Schubert représenta le premier choc musical du jeune Kurtág : c’est « ce à quoi je dois d’être devenu musicien », confiait-il. « Mon idéal de beauté, c’est le mouvement lent de la Symphonie « Inachevée » de Schubert. » Les compositeurs du passé tiennent une place essentielle dans l’esthétique du compositeur, qui disait : « Ma langue maternelle, c’est Bartók, et la langue maternelle de Bartók, c’est Beethoven. »
Production Orchestre de chambre de Paris