Les Siècles

« Marche et Supplice », « Songe d’une nuit du Sabbat » … quelle symphonie plus indiquée que la Fantastique pour clore la séquence Monstre et Merveilles ? Confiée à l’expressivité des instruments de 1830 des Siècles, frissons garantis… d’autant que Berlioz est un familier de l’orchestre : ladite symphonie a déjà été portée par deux fois au disque par ses musiciens, enregistrements qui font figure de mètres-étalon berlioziens. Aux côtés de cette célèbre pièce à programme, un autre « tube » du répertoire du répertoire de ce début XIX^e, outre-rhin cette fois : le Concerto pour violon de Beethoven, porté par l’archet virtuose d’Isabelle Faust, dont le jeu historiquement informé s’accorde merveilleusement bien à celui des Siècles, en concert comme au disque. L’Italien Antonella Manacorda complètera ce plateau de luxe de sa baguette particulièrement sollicitée dans ce répertoire. Last but not least : Troisième édition du rendez-vous annuel avec la création que nous propose le Prix Pisar. On entendra la première de The Language That All Things Speak, œuvre du lauréat de cette année, Hannibal Vidal.

Coproduction Théâtre des Champs-Élysées | Les Siècles
En collaboration avec le Palazzetto Bru Zane – Centre de musique romantique française